Pen Allé. La pomme de terre s'expose

 

 

 

Patrick Chever, Yves Gélébart et Jean-Paul Noiraud, de l'association Histoire locale et patrimoine, ont accroché, sur les murs de la maison de retraite de Pen Allé, une partie de l'exposition sur l'histoire de la pomme de terre à Loctudy, mise en place l'été dernier dans la chapelle de Pors Bihan.

Cette exposition, inspirée de celle réalisée au manoir de Kerazan en 2008, mais confectionnée et abordée de manière différente par Françoise Blanchard, retrace, en dix grands panneaux, les grandes dates de cette activité capitale pour l'économie de la commune. Des panneaux secondaires évoquent des points de détail, originaux ou amusants, en apportant des renseignements complémentaires. Cette exposition restera accrochée durant un mois et est ouverte à tous les publics.

Publié le 24 octobre 2017 © Le Télégramme

Histoire et patrimoine. Effectifs en hausse

 

 

 

L'assemblée générale de l'association HLPL s'est déroulée vendredi soir, à la salle polyvalente.

 

En augmentation régulière, année après année, depuis la réactivation de l'association en 2012, les effectifs d'Histoire locale et patrimoine de Loctudy (HLPL) ont fait un bond cette année, passant d'une trentaine de membres en 2016 à 58 adhérents.

 

 

 

 

 

 

 

Des « causeries » qui attirent de plus en plus

 

Cette bonne nouvelle, annoncée vendredi soir, par Michel Biger, président de HLPL, lors de l'assemblée générale de l'association, trouve sans doute en partie son origine dans les «causeries» mises en place depuis un an, qui constituent une belle ouverture de l'association sur l'extérieur et... une bonne source de recrutement. Neuf nouvelles causeries ont en effet été programmées cette année. Ouvertes à tous et faisant souvent appel à des intervenants extérieurs à l'association, «ces causeries attirent de plus en plus de public des communes voisines», précise Michel Biger. «Nul besoin d'avoir des connaissances particulières pour adhérer à l'association. Le point commun de tous ses membres, c'est d'aimer Loctudy, son patrimoine et son histoire et d'avoir envie de les faire connaître», poursuit-il.

 

 

 

Des groupes de travail

 

Le fonctionnement de l'association en groupes de travail permet, en effet à chacun, de mettre en valeur ses thèmes de travail favoris ou ses spécialités d'activité, répartis entre la recherche (collecte de documents et sur le terrain), l'archivage, la production (expositions, conférences, visites sur site, etc.) et la communication (articles dans la revue municipale l'Estran, dans la revue Cap Caval, site internet, etc.). À l'heure actuelle, un groupe travaille sur le nom des rues de la commune, tandis qu'un autre sera bientôt constitué pour plancher sur la période du Moyen Âge. Par ailleurs, «L'histoire du picot à Loctudy et dans le Pays bigouden» sera le thème de la prochaine exposition estivale programmée en août dans la chapelle de Pors-Bihan.

 

© Le Télégramme Publié le 11 décembre 2017

 


Participation de HLPL au Téléthon 2017


Samedi 24 juin : vernissage de l'exposition à Porz-Bihan

Mardi 2 mai : Le trésor de la langue bretonne par Bernez Rouz.

14-18. Le Pays bigouden, zone de conflit

 

Pourtant bien éloigné de Verdun ou du Chemin des Dames, le Pays bigouden s'est aussi illustré pendant la Grande Guerre, comme l'a rappelé Patrick Chever (à gauche) à l'occasion d'une passionnante « causerie » portant sur la guerre sous-marine pendant le premier conflit mondial.

 

Depuis la rentrée, l'association Histoire locale et patrimoine propose à ses adhérents, comme à toutes les personnes intéressées, de se retrouver une fois par mois pour une « causerie », une réunion thématique animée par l'un de ses membres ou par un intervenant extérieur. Mardi, Patrick Chever, ancien patron pêcheur à la retraite « passionné par tout ce qui touche à la mer » est ainsi intervenu au centre culturel devant une bonne quarantaine de personnes pour parler de la guerre sous-marine au large des côtes Bigoudènes pendant la guerre 14-18 et de l'histoire bien méconnue des nombreux vapeurs alliés, coulés par les U-Boot allemands en maraude.

 

Un accrochage à l'origine de l'enquête

 

« En tant que patron pêcheur, ce qui nous intéressait, c'était ce qu'il y avait sous la mer. En 1962, nous avons accroché un vapeur et perdu notre chalut ». Pour Patrick Chever, cette mauvaise fortune sera le point de départ d'une enquête sur l'histoire d'une dizaine de navires marchands, coulés pendant cette période, dans une zone allant de la pointe de Penmarc'h au large de l'archipel des Glénan. Dans la seule nuit du 5 au 6 janvier 1918, le sous-marin U-93 enverra par le fond, à quelques encablures des côtes de Penmarc'h et de Lesconil, quatre vapeurs (Harry Luckenbach, Henri Lecour, Dagny et Kanaris) faisant partie d'un convoi de quinze bâtiments partis de Brest pour rallier Quiberon.

 

La Cale des Américains

 

Cette guerre sous-marine sera à l'origine de la base d'hydravions créée en 1917 à l'Ile-Tudy et dont la gestion sera confiée aux Américains. Une vingtaine d'appareils servis par près de 400 militaires Yankees effectuèrent de nombreuses missions d'escorte et de bombardement jusqu'à la fin du conflit. De cette époque, il ne reste que quelques blocs de bétons et une petite partie de la cale conçue pour acheminer les hydravions jusqu'à la lagune, justement appelée « Cale des Américains »

 

© Le Télégramme - Publié le 09 février 2017